domingo, 11 de janeiro de 2009

veja: ESTAMOS ENTRANDO NUMA NOVA ÉPOCA

A revista Época acaba de publicar a melhor matéria até hoje produzida pela grande imprensa brasileira sobre o caso do Cesare Battisti (a de agosto/2007 da revista Piauí também foi ótima, mas se trata de uma publicação direcionada para públicos especiais).

É reconfortante ver que a concorrente da Veja caminha a passos largos para arrebatar-lhe a liderança do mercado, simplesmente praticando jornalismo, em vez de proselitismo.

Desde que tentou e não conseguiu derrubar Lula, a Veja vem confundindo seu papel: quer fazer História, direcionar os acontecimentos, quando o que lhe caberia é relatá-los e comentá-los, mantendo pelo menos uma aparência de isenção.

Então, não é só como revolucionário que acompanho com simpatia a afirmação da Época e o lento, mas irreversível, processo de decadência da Veja. O eterno repórter que habita em mim também exulta, pois se trata de uma alternativa ao desvirtuamento da profissão que abracei no longínquo ano de 1972, por vocação e ideal.

Aliás, se o leitor quiser comprovar o que estou falando, basta ler as reportagens produzidas por ambas sobre os massacres israelenses em Gaza.

Do lado da Época, a preocupação em entender e explicar o conflito, em toda sua complexidade.

Do lado da Veja, a defesa intransigente, extremada, da "única democracia da região", sem levar em conta valores civilizados como o de que é criminoso e repulsivo atingir civis para intimidar combatentes.

Ora, dirão alguns companheiros, o que importa o respeito às boas práticas jornalísticas, se a imprensa burguesa continuará sendo burguesa e, em momentos críticos, jogará esses princípios no lixo, incorrendo nas maiores infâmias para sustentar o status quo? Não será melhor priorizarmos nossos próprios veículos, ainda mais agora que estamos na era da internet?

Em médio e longo prazos, talvez. Por enquanto, nossa rede ainda atua mais junto aos convertidos, enquanto a grande imprensa atinge o cidadão comum.

Então, nesta semana decisiva para o destino do companheiro Cesare Battisti, a matéria da Época tem muito mais peso, p. ex., que a do Brasil de Fato.

É provável que, dentro de alguns anos, não seja mais assim.

Só que isso não refresca nada quando estamos travando as lutas do presente: neste momento, é bem melhor para nós que prevaleça a postura equilibrada da Época e não a parcialidade destrambelhada da Veja.

3 comentários:

Unknown disse...

Queria mandar uma carta para o Minsitro da Justiça pedindo a libertaçao do companheiro Cesare Battisti. Sou maestra de francês e gostaria de entregar o mais rapido para que o Minsitor saiba que nao so no Brasil, na Italia, mais tambèm no França e nos pontos mais perdidos ha pessoas esperando uma decisao digna do Brasil independente.
Obrigada por fazer chegar essa carta.


Monsieur le Ministre de la Justice

Recherché par la police, un des animateurs de la résistance armée, quitte Paris sous un faux nom. Son exil le mènera dans différents pays, qu’il devra fuir sous la menace permanente de dénonciation, d’expulsion ou d’extradition.

Monsieur le Ministre de la Justice vous aurez sans aucun doute reconnu cet écrivain désormais célèbre.
Il s’agit bien en effet, de Victor Hugo cet écrivain français, qui resta en exil près de 20 ans comme de nombreux autres vaincus qui voulaient en finir avec la misère et l’injustice.
C’était au XIX ème siècle.

Nous sommes au XXI ème siècle et je vous fais parvenir ce courrier afin de vous demander d’accorder l’asile politique à Cesare Battisti, actuellement emprisonné au Brésil, sous le coup d’un mandat d’extradition émis par l’Italie.

Je suis moi-même fille d’un réfugié politique espagnol et mon grand-père est resté près de 10 ans, emprisonné pour avoir été élu démocratiquement maire « rouge » d’un petit village du centre de l’Espagne.

Après la défaite de la République d’Espagne par les armées fascistes, nombre de républicains ont cherché refuge dans différents pays dont la France et ont pu ainsi reconstruire leur vie. D’autres, restés en Espagne, ont continué à trouver la mort sous le garrot du régime franquiste, d’autres encore ont croupi de longues années dans les geôles franquistes. Je me souviens très bien de ce militant communiste, arrêté et condamné à mort par Franco. Il s’appelait Julian Grimau et avait deux petites filles, dont une avait à peu près mon âge : 10 ans.
De nombreuses manifestations avaient eu lieu, de nombreuses personnalités avaient écrit, appelant à la clémence du généralissime, rien n’y fit. Julian Grimau fut fusillé et ses deux filles sont restées orphelines à jamais.

Aujourd’hui, Cesare Battisti est en prison au Brésil sous votre juridiction. Il est venu s’y réfugier, car il est condamné en Italie à perpétuité sur la foi des déclarations de Pietro Mutti, repenti. Vous ne l’ignorez pas, ce repenti a troqué sa liberté contre l’accusation d’autres membres de son groupe.
Cesare Battisti s’est expliqué de nombreuses fois sur sa participation à ce que l’on appelle les années de plomb en Italie. Des milliers d’italiens ont participé à ces grands mouvements qui voulaient construire un monde sans misère, plus équitable, plus heureux pour tous.
Le mandat d’extradition qui le frappe a été émis par un ministre de la Justice qui aujourd’hui n’a plus aucun mandat de représentation populaire et qui est impliqué dans de nombreuses affaires de corruption.
Cela n’a pourtant rien changé à la validité du mandat qui frappe Cesare Battisti.
Je sais que nombreux sont ceux qui sont déjà intervenus pour vous demander de libérer Cesare Battisti et lui accorder la qualité de réfugié politique.

J’ai eu la chance d’enseigner et d’avoir vécu de nombreuses années au Brésil et j’ai fait partie du comité de soutien aux côtés de membres de votre parti, le Parti des travailleurs, aujourd’hui au pouvoir, pour obtenir la libération des membres du M.I.R., emprisonnés suite à la séquestration de Abilio Diniz.
Toutes ce personnes faisaient partie d’un groupe du M.I.R. chilien et cette séquestration avait été organisée pour récupérer des fonds afin de financer l’offensive de libération du Salvador de la dictature.
Une autre période historique où la lutte des peuples pour leur libération avait une ampleur internationale. Ces peuples sortent aujourd’hui difficilement de ces années de dictature et cherchent la voie pour reconstruire leur pays.
Fernando Henrique Cardoso, avait accepté de reconnaître que cette action était un acte politique, et ces militants ont pu reconstruire leur vie dans leur pays.

Le Brésil, lui aussi a dû faire face à la tragique période historique où la traque des militants pour la liberté a été appuyée notamment par des forces de l’armée française dont la tristement célèbre Opération Condor.
Vous avez vous-même connu cette période et nombre de ministres de votre gouvernement ont dû eux aussi, fuir vers d’autres pays. De nombreux brésiliens cherchent encore les corps des familiers « disparus » par la junte militaire.

Je ne puis croire qu’aujourd’hui, le Ministre de la Justice que vous êtes, puisse remettre Cesare Battisti aux autorités italiennes renouant ainsi avec le geste d’un gouvernement qui remettait Olga Benario compagne de Carlos Prestes, à l’Allemagne nazie.

Les raisons pour lesquelles Cesare Battisti ne doit pas être extradé sont nombreuses et désormais connues de tous.
Mais il y en a une surtout, que je souhaite vous soumettre avant que vous ne commettiez l’irréparable.
Je vous demanderais, d’aller annoncer vous-mêmes aux filles de Cesare Battisti que vous avez pris la décision de leur retirer leur père à jamais, pour des accusations dont la vraisemblance est aujourd’hui plus que douteuse.

Je ne peux croire qu’un ministre de la Justice dont le parti a été porté au pouvoir pour lutter contre l’injustice, pour être du côté de ceux qui souffrent et qui luttent, puisse aujourd’hui accepter de soustraire à sa famille un être humain qui a donné sa jeunesse pour les mêmes idéaux.
C’est pour cela Monsieur le Ministre de la Justice, que j’ai pris la liberté de vous écrire et de vous demander de ne pas extrader Cesare Battisti, de lui accorder l’asile politique et de lui permettre de vivre dans votre pays comme il en a exprimé le souhait.

C’est pour cela Monsieur le Ministre de la Justice, que je vous demande de ne pas commettre l’irréparable.
Ce geste aurait la grandeur d’un pays qui s’honore aujourd’hui à mener une politique d’indépendance et de lutte contre toutes les injustices.

Amparo IBAÑEZ
Institutrice

celsolungaretti disse...

Amparo,

repassei a sua carta ao companheiro Rui Martins, que tem melhor trânsito junto ao Ministério da Justiça, com a recomendação de que ele a envie ao Tarso Genro.

Obrigado pelo interesse. É gratificante sabermos que causas justas mobilizam pessoas de outros países.

Um forte abraço!

Unknown disse...

Muito obrigadapelo encaminhamento.
Quero, ainda nesse momento de indecisão no qual no se entende porque o Brasil deu um passo atras, pedir o favor de entregar a tradução da carta que tinha escrito para o "companheiro" Ministro Tarso Genro e tambèm a carta de agradecimentos pela sua decisão.
Na espera que o governo brasileiro mantenha firme a sua indepêndença. nesse caminho.
Muito obrigada.
Se tiver como mandar um forte abraço para Cesare Battisiti faça, por favor
Amparo

Excelentíssimo Senhor Ministro da Justiça,



Tomei a liberdade de endereçar-me ao Sr. para lhe solicitar que desse encaminhamento favorável ao pedido de asilo apresentado por Cesare Battisti.

É com imenso alívio que recebi a notícia de sua decisão recusando o pedido de extradição de Cesare Battisti.

É com profundo respeito que comemoro esta sua decisão que lhe honra enquanto Ministro da Justiça e presta homenagem ao Brasil como nação soberana e a todo povo brasileiro. É também uma decisão cuja grandeza ficará nas memórias de todos os que lutam por um mundo menos injusto.
Sem dúvida alguma, toda uma geração que vagueia ainda no exílio lhe agradecerá, e sobretudo as filhas de Cesare Battisti lhe serão muito agradecidas.

Sua decisão, enfim, é uma vitória dos mais belos valores de humanidade, sobre a mesquinharia sem fim da vingança que só sabe destruir, e não deixa chance alguma para a reconstrução.
Com meus sentimentos de respeito,
Amparo Ibañez

Institutrice

Guyane française

Excelentíssimo Senhor Ministro da Justiça,

“Procurado pela polícia, XXX, um dos incentivadores da resistência armada, deixa Paris sob nome falso. Seu exílio o leva para diversos países, dos quais deverá fugir sob ameaça permanente de denúncias, expulsões ou extradições.”

Excelentíssimo Senhor Ministro, o Senhor certamente terá reconhecido este escritor hoje famoso. Com efeito, trata-se de Victor Hugo, este escritor francês que ficou quase 20 anos no exílio, como muitos autores vencidos que queriam acabar com a miséria e a injustiça. Foi no século XIX.

Estamos no século XXI, e envio-lhe esta correspondência para lhe pedir que ofereça asilo político a Cesare Battisti, atualmente preso no Brasil, sob mandato de extradição emitido pela Itália.

Eu mesma sou filha de refugiado político espanhol, e meu avô ficou quase 10 anos preso, por ter sido eleito democraticamente como prefeito « vermelho » de um povoado do centro da Espanha.

Após a derrota da República Espanhola frente ao exército fascista, muitos republicanos buscaram refúgio em diversos países, entre eles a França, e assim puderam reconstruir suas vidas. Outros, que ficaram na Espanha, continuaram sendo mortos sob o jugo do regime de Franco, outros ainda apodreceram durante longos anos nas prisões do regime. Lembro muito bem deste militante comunista, preso e condenado a morte por Franco. Chamava-se Julian Grimau e tinha duas filhinhas, das quais uma tinha quase minha idade: 10 anos.

Houve muitos protestos e passeatas, muitas personalidades escreveram, chamando a clemência do general. Mas de nada serviu. Julian Grimau foi fuzilado e suas duas filhas ficaram órfãs para sempre.

Hoje, Cesare Battisti está preso no Brasil sob sua jurisdição. Ele veio refugiar-se, pois é condenado na Itália à prisão perpétua, com base nas declarações de Pietro Mutti, arrependido. O Sr. não ignora que este arrependido trocou sua liberdade pela acusação de outros membros do grupo.

Cesare Battisti explicou-se muitas vezes a respeito de sua participação aos chamados anos de chumbo na Itália. Milhares de italianos participaram a estes grandes movimentos que buscavam construir um mundo sem miséria, mais equitativo, mais feliz para todos.

O mandato de extradição que o concerne foi emitido por um ministro da Justiça que hoje não tem mais mandato de representação popular, e que está envolvido em muitos casos de corrupção.

Isto no entanto em nada afetou a validade do mandato que concerne Cesare Battisti. Sei que são muitos os que já intervieram para pedir que liberte Cesare Battisti e lhe ofereça o estatuto de refugiado político.

Tive a sorte de ensinar e viver muitos anos no Brasil e fiz parte do comitê de apoio, ao lado de membros de seu partido político, o Partido dos Trabalhadores, hoje no poder, para obter a libertação dos membros do M.I.R., presos após o seqüestro de Abílio Diniz. Todos eles eram membros de um grupo M.I.R. chileno, e este seqüestro havia sido organizado para conseguir verba com o film de financiar a ofensiva de libertação do Salvador, sob ditadura.

Foi outro momento histórico, onde a luta dos povos para sua libertação tinha uma amplitude internacional. Estes povos estão hoje saindo dificilmente destes anos de ditadura e procuram a via de reconstrução de seu país.

Fernando Henrique Cardoso aceitou reconhecer que esta ação havia sido um ato político, e estes militantes puderam reconstruir suas vidas em seu país.

O Brasil também teve que enfrentar o trágico período histórico em que a perseguição dos militantes da liberdade foi apoiada entre outros, pelo exército francês, com a memória da tristemente famosa Operação Condor.

O Sr. conheceu este período e muitos ministros de seu governo também tiveram que fugir para outros países. Muitos brasileiros ainda procuram os corpos dos parentes “desaparecidos” pela junta militar.

Não posso acreditar que hoje, o Ministro da Justiça que o Sr. é, possa devolver Cesare Battisti à autoridades italianas, ecoando assim com o gesto de um governo que devolvia Olga Benário, companheira de Luis Carlos Prestes, à Alemanha nazista.

As razões pelas quais Cesare Battisti não deve ser extraditado são muitas e hoje conhecidas de todos.

Mas há uma, sobretudo, que gostaria de lhe submeter, antes que cometa o irreparável.

Gostaria de lhe pedir que anuncie diretamente às filhas de Cesare Battisti que decidiu lhes tirar o seu pai para sempre, em função de acusações cuja verossimilhança é hoje mais que duvidosa.

Não posso acreditar que um ministro da Justiça, cujo partido foi levado ao poder para lutar contra a injustiça, para estar do lado dos que sofrem e lutam, possa hoje aceitar tirar da sua família um ser humano que deu sua juventude em prol dos mesmos ideais.

É por isso, Excelentíssimo Senhor Ministro da Justiça, que tomei a liberdade de lhe escrever e de pedir-lhe que não extradite Cesare Battisti, de oferecer-lhe o asilo político e lhe permitir viver no seu país como ele disse desejar.

E por isso, Excelentíssimo Senhor Ministro da Justiça, que eu lhe peço para não cometer o irreparável.

Este gesto teria a grandeza de um país que se orgulha hoje de levar uma política de independência e de luta contra todas as injustiças.

Amparo IBAÑEZ

Institutrice

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